16 Août 6 entreprises d’impact innovantes en économie circulaire au Québec
Esplanade Québec vous présente sa 15e cohorte Collision, lancée en partenariat avec RECYC-QUÉBEC ! Portant sur le thème de l’économie circulaire, cette cohorte est composée de 6 projets entrepreneuriaux d’impact.
Sélectionnées parmi plus de 50 candidatures, ces 6 startups ont participé au programme Collision, composé d’ateliers stratégiques, centrés sur la maximisation de l’impact et de coachings personnalisés, prodigués par nos coach.e.s et expert.e.s.
Pour cette édition spéciale, notre collaboration avec RECYC-QUÉBEC nous a permis d’offrir aux entrepreneur.e.s des cliniques d’expertise sur l’économie circulaire afin de répondre à leurs questionnements et leurs besoins. Les équipes ont aussi pu bénéficier de conseils personnalisés pour les amener plus loin dans leur réflexion autour de l’économie circulaire.
Un grand merci à RECYC-QUÉBEC pour leur soutien et à nos autres partenaires,sans lesquels nous ne pourrions concrétiser cette nouvelle cohorte: la Ville de Montréal, et nos partenaires et commanditaires du pôle Environnement: TD, Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), Coop Carbone, IVÉO.
Encore! Biomatériaux
Un projet représenté par Nicolas Jourdan-Gassin et Alexandre Savard.
Le problème auquel s’attaque le projet :
Au Québec, l’utilisation d’emballages à usage unique contribue à l’accumulation de déchets plastiques. S’ajoute à cela, le gaspillage alimentaire qui remplit les décharges et génère des émissions de méthane plus nocives que le CO2. Cela pose des enjeux environnementaux, sociaux et économiques.
La solution d’impact :
Des biomatériaux 100% biosourcés et compostables produits à partir des déchets organiques. C’est un procédé flexible et peu énergivore qui permet de recycler les déchets agroalimentaires québécois (drêche de bière, marc de café, aiguilles de sapin).
>> Quelques mots sur Encore! Biomatériaux :
La problématique de la pollution plastique et du gaspillage alimentaire est un enjeu crucial au Québec. Au cœur de cette crise écologique, plusieurs écosystèmes sont en danger, de nombreux environnement se voient dégradés.
Face à cette réalité, la nécessité d’une action vers des solutions durables se fait pressante. C’est pourquoi, Encore! Biomatériaux développe une technologie innovante d’emballage à partir des rébus agroalimentaires. Cette solution repose sur l’utilisation d’un adhésif biosourcé combiné à un processus de thermoformage, permettant de produire des emballages légers, résistants et biodégradables, tout en réduisant significativement l’empreinte carbone, comparativement aux matériaux traditionnels.
ExpirLot
Un projet représenté par Samuel Poulin, Frédéric Gauthier, Yahia Zine, Eliott Chéry et Wafa Zellouf.
Le problème auquel s’attaque le projet :
Au Québec, 30% des produits médicaux par les professionnel.les du monde de la santé sont jetés avant leur utilisation complète engendrant de la pollution. De plus, l’utilisation de produits neufs pour les formations accentue cette problématique.
La solution d’impact :
Une plateforme web, ExpirLot, qui souhaite récupérer le matériel médical expiré mais scellé pour le réemployer lors de formations de simulation.
>> Quelques mots sur ExpirLot :
Le projet ExpirLot de SonoNurse Inc. a été développé pour répondre au problème du gaspillage des produits médicaux expirés. Cette initiative est née du constat qu’une quantité importante de ressources médicales est gaspillée, notamment des produits expirés qui pourraient encore être utilisés dans des contextes de simulation et de formation médicale.
A côté de cela, ExpriLot souhaite faciliter le contact direct avec les professionnels de la santé, offrant ainsi une opportunité d’apprentissage sur différentes pratiques médicales dans le but d’optimiser l’utilisation du matériel.
Kheops
Un projet représenté par Solène Thubert, Jules Trolet et Nathanaël Maillot.
Le problème auquel s’attaque le projet :
Chaque année, plus de 20 milliards de chaussures sont jetées dans le monde. Or, 20% de celles-ci sont encore neuves ou pourraient être remises en état mais elles terminent dans les décharges des pays du Tiers Monde et mettent plusieurs milliers d’années à se décomposer.
La solution d’impact :
Une technologie qui permet de nettoyer, désodoriser, désinfecter et sécher automatiquement tout type de chaussure en moins de cinq minutes.
>> Quelques mots sur Kheops :
La fast fashion, la mauvaise qualité croissante des chaussures et la surconsommation sont les causes du phénomène croissant qu’est le gaspillage de souliers.
Face à l’urgence environnementale de la situation, KHEOPS a développé une technologie de pointe spécialisée dans le nettoyage et la désinfection de chaussures d’occasion pour leur redonner leur valeur et trouver un nouvel acheteur ! La machine peut nettoyer une paire de chaussure grâce à un système capable de détecter la matière, la couleur, la taille et le degré de saleté des chaussures, permettant d’adapter le nettoyage de manière précise.
Mycoréal
Un projet représenté par Benjamin Dumont.
Le problème auquel s’attaque le projet :
Le pleurote est un champignon qui pousse facilement, offrant un potentiel considérable pour l’autonomie alimentaire du Québec. Elle est capable de pousser sur de nombreux résidus qui seraient autrement jetés. Cependant, les fermes existantes utilisent des techniques de production à petite échelle, souvent artisanales, ce qui rend le produit coûteux et limite la proportion de résidus revalorisés.
La solution d’impact :
Une chaîne de production automatisée pour le pleurote, visant à industrialiser à grande échelle les méthodes artisanales écologiques. En revalorisant les résidus de diverses industries, comme l’agroalimentaire et le bois, tout en explorant les multiples façons de revaloriser les propres résidus des pleurotes.
>> Quelques mots sur Mycoréal :
Au Québec, la production de pleurotes pour les transformateurs alimentaires, face aux défis agronomiques et à la quête d’autonomie alimentaire, reste coûteuse et peu durable. Partant de ce constat, Mycoréal a développé une chaîne de production automatisée qui maximise la valorisation des déchets à la source. Cette chaîne utilise non seulement des déchets provenant de l’industrie agroalimentaire, des restaurants, et de l’industrie du bois, mais explore aussi les nombreuses façons de réutiliser les résidus de la production de pleurotes elle-même. Ainsi, ce système améliore l’efficacité, réduit les coûts, et élargit la gamme de produits issus de la revalorisation, rendant les pleurotes plus accessibles à grande échelle.
Recyclage d’encre de cuivre
Un projet représenté par Catherine Marsan, Christophe Sansregret et Simon-Pierre Corriveau.
Le problème auquel s’attaque le projet :
Dans le contexte actuel de raréfaction des métaux, l’industrie manufacturière électronique est en croissance en Amérique du Nord. Cependant, ces nouveaux procédés de fabrication produisent des déchets qui sont majoritairement enfouis, émis dans l’atmosphère ou envoyés au drain sanitaire.
Leur solution d’impact :
Un procédé de recyclage à la source des déchets de procédés industriels, comme l’encre de cuivre, en conditionnant les résidus tout en accumulant les données pertinentes pour assurer leur traçabilité.
>> Quelques mots sur Recyclage d’encre de cuivre :
Le problème du gaspillage de ressource (matière première, cuivre) s’inscrit de façon globale dans tous les impacts reliés aux changements climatiques, à la santé humaine et aux écosystèmes. L’extraction, l’affinage et la fin de vie du cuivre, pour le développement des méthodes d’impression électroniques, impactent de diverses façons. Les mines ont un impact environnemental, l’affinage de minerai cause des problèmes de santé publique et sans récupération du cuivre, celui-ci devient un polluant dans l’environnement.
C’est pour cette raison que Recyclage d’encre de cuivre a développé un procédé de captation et de traitement des déchets d’encre de cuivre afin de concentrer les particules et de faciliter leur recyclage en diminuant l’espace qu’elles prennent et donc en facilitant leur transport et leur recyclage/revalorisation.
Unel
Un projet représenté par Anaelle Nedelec.
Le problème auquel s’attaque le projet :
Une étude sur la pollution textile au Québec révèle que 78% de nos textiles, soit 95 kilotonnes, sont jetés chaque année. De plus, par manque de ressources, les friperies, débordées, n’arrivent pas traiter la quantité de vêtements reçue et 99% de leur stock jetés auraient pu être reportés, réparés ou recyclés.
Leur solution d’impact :
Un modèle d’entreprise, complémentaire des friperies, qui propose des ateliers, des services de revalorisation et une boutique de produits textiles issus de la revalorisation, afin d’offrir aux citoyens les outils nécessaires pour s’impliquer activement dans cette démarche de durabilité et agir contre le problème de la pollution textile.
>> Quelques mots sur Unel :
La majorité des textiles aujourd’hui finissent soit à la décharge, soit sont exportés et potentiellement enfouis ailleurs, contribuant ainsi à la pollution environnementale. Cette consommation grandissante contribue grandement à une augmentation des GES émis.
Unel a donc décidé de créer un modèle d’affaires centré sur la sensibilisation et l’éducation des citoyens quant à l’importance de donner une seconde vie à leurs textiles. Il s’agit d’encourager les individus à réutiliser, réparer et recycler leurs vêtement existants plutôt que d’en acheter de nouveaux tout en complétant l’offre déjà proposée par les friperies.