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Possibles: Innovation sociale et arts - Esplanade Québec
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Innovation sociale et arts

Possibles: Innovation sociale et arts

Possibles est une série de cinq événements tenus entre 2019 et 2021, destinée à rassembler des acteurs et actrices de changement de différents secteurs qui contribuent à la transformation de nos sociétés : technologie, philanthropie, sphère publique, affaires et arts sont à l’honneur. 

Possibles est présenté par la Fondation J. Armand Bombardier, Esplanade Québec et Bombardier, en collaboration avec la Fondation Espace pour la vie et la Fondation Mirella et Lino Saputo pour cette édition.

Pour cette dernière édition des Possibles, tenue le 10 juin 2021, nous sommes allés à la rencontre de quatre artistes pour discuter avec eux de l’art comme vecteur de changement social.

Lisette Lombé, artiste plurielle, poétesse et slameuse, Caroline Boileau, artiste visuelle et Marco Pronovost, artiste-médiateur nous ont ouvert les portes de leur pensée créative et ont parlé innovation sociale avec  Marilyn Bastien, qui animait l’événement. Steeven Pedneault, designer social, s’est laissé inspirer par la conférence pour en faire une synthèse visuelle et poétique.

[…]
Changer la société? Qui? Moi?
Dans quelle mesure prétendre à ça?
Alors que j’ai peine parfois
À cultiver le discernement du nous du moi

De toute manière… la transformation sociale comment on la voit?
On l’exige de mon œuvre à moi
Mais l’art n’est pas dans l’œuvre
Plutôt dans les épreuves de l’ouvrage […]
Steeven Pedneault

L’oeuvre et les contraintes du monde réel

Lors du dialogue entre les artistes invités et Marilyn Bastien, plusieurs points de friction ont été mis en lumière dans le rapport entre l’artiste et le changement social qu’il fait naître par son œuvre. 

Le processus artistique est une notion qui fait jaser dans le secteur, parce qu’une œuvre d’art est la résultante d’un long processus, mais il n’y a qu’elle, finalement, qui est admirée, reconnue… et financée. Quelle place est donnée au processus, cette étape longue, anguleuse, parfois éreintante, mais sans laquelle l’œuvre ne serait pas? 

D’autres tensions soulevées renforcent la situation de précarité des artistes : alors qu’en parallèle, on applaudit l’art et on le sait porteur de changement social, on continue de le qualifier de non-essentiel, placé au rang d’« utile », là où il est pourtant vecteur d’émancipation collective, de soutien psychologique à la population et de dialogue. 

La responsabilité individuelle et collective face à l’art

Les invités ont été unanimes : la considération de la place de l’artiste dans la société doit encore évoluer. Leur représentation est essentielle aux niveaux décisionnels mais il en est aussi de la responsabilité des instances politiques de reconnaître le statut particulier des artistes tout comme leur grande précarité et les conséquences non seulement sur leur processus créatif mais aussi sur leur santé. 

C’est en semant des graines de responsabilité individuelle et collective que la véritable reconnaissance du secteur pourra émerger.

 

 

Pour en savoir plus sur la conférence, consultez le livre blanc de l’évènement ou visionnez-la ici :