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Portrait de coache: Élise Vézina - Esplanade Québec
Élise Vézina, consultante d'expérience, est coache à l'Esplanade. Découvrez son parcours inspirant et sa vision de l'accompagnement!
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Élise Vézina - portrait de coache

Portrait de coache: Élise Vézina

Élise Vézina est coache à l’Esplanade depuis 2021. Sa grande expérience de gestion et d’exécution dans l’industrie pharmaceutique fait d’elle une accompagnatrice hors pair pour nos entrepreneur.e.s. Découvrez son parcours inspirant !
Est-ce que vous pourriez nous résumer votre parcours ?

J’ai une formation d’ingénieure : j’ai fait mon cours à la polytechnique en génie chimique, et par la suite, j’ai fait un MBA parce que je voulais aller vers plus large. En terminant le MBA, je suis tombée dans l’industrie pharmaceutique. Je n’en suis jamais sortie ! Ma passion dans l’industrie, c’était surtout la stratégie et le développement des affaires. J’aime beaucoup le long terme et la planification, c’est donc vers ça que j’ai été chercher le plus d’expérience. Après une dizaine d’années, je suis arrivée à un rôle exécutif. Quand on arrive à un rôle comme ça, c’est beaucoup de gestion de personnel et de coaching. C’est là que je me suis découvert une passion pour le développement de mes employés, surtout les jeunes !

Pourquoi le développement des jeunes employés, particulièrement ?

Eh bien parce que les jeunes, ils sont tout enthousiastes, ils ont plein de potentiel. On peut vraiment les aider à faire les bons choix sur le travail : leur dire quoi développer en premier, vers quoi aller chercher une certaine indépendance, ce que ça prend comme expérience pour aller là. Dans ça, je me suis trouvée !

On peut vraiment les aider à faire les bons choix.
Être coache, c’est un peu ça, effectivement ! C’est pour ça que vous avez rejoint l’Esplanade ?

Oui, je suis arrivée à un moment dans ma carrière où je ne voulais plus avoir d’employeur. J’ai quitté pour bâtir ma propre barque de consulting, où je fais de la consultation spécifiquement en stratégie et en développement des affaires dans le domaine de la santé. Mais mes employés me manquaient beaucoup, surtout les jeunes, dynamiques et pleins d’idées. Ils ont une capacité d’apprendre immense ! C’est très agréable de pouvoir partager avec quelqu’un qui absorbe, qui prend ce qu’on lui donne et qui fait quelque chose avec. Donc c’est pour ça que j’ai ajouté le coaching à mon agenda, je dirais : parce que je réalisais ce qui me manquait.

On peut vraiment s’étaler, se parler de façon plus longue.
Comment vivez-vous votre expérience de coache à l’Esplanade ?

J’adore mon expérience avec l’Esplanade jusqu’à maintenant ! J’aime la structure des programmes et votre rigueur d’organisation : il y a un cheminement, un parcours. Et l’entente prise entre la personne qui est coachée et le coach fait que l’accompagnement n’est pas sporadique. Ce n’est pas juste une heure ou deux : on est ensemble pour une vingtaine d’heures. Donc on peut vraiment s’étaler, se parler de façon plus longue et soulever des problèmes dont l’entrepreneur ne se rendait peut-être pas compte.

Parfois, dans d’autres accélérateurs, on dit aux entrepreneurs : « on est à votre disposition si vous avez des questions ». Mais au début, ils ne savent pas nécessairement quelles questions poser ! Certains se sentent souvent comme des imposteurs. Je pense que les entrepreneurs gagnent à avoir un coach plus longtemps. À l’Esplanade, j’ai eu trois équipes en parallèle, et je dirais que ça a pris environ quatre heures avant qu’on se dise les vraies affaires et qu’on sorte du modèle. Ça nous permet d’aller plus en profondeur et ça permet de mieux les aider.

C’est très intéressant ! Avec la carrière que vous avez, vous pouvez sûrement apporter une grande aide aux entrepreneurs plus jeunes.

Je pense, oui ! Par exemple, ce syndrome de l’imposteur dont on parlait, je l’ai déjà vécu fort moi aussi. Quand je travaillais dans une grande entreprise, j’étais confortable dans mon poste, mais mes employeurs avaient d’autres idées pour moi !

Le syndrome de l'imposteur, je l'ai déjà vécu fort.

Ils ont décidé que je deviendrais gestionnaire et exécutive. J’ai été tirée vers le haut dans ce nouveau poste-là, et ça a été très difficile. Je n’avais jamais géré de grosse équipe, et là, non seulement je gérais des gens, mais je gérais des gens qui géraient des gens, et ça tout d’un coup ! J’avais l’espèce de feeling d’avoir la tête sous l’eau et je me demandais si ça se voyait. J’avais des employés plus vieux que moi, avec plus d’expérience que moi… Je suis passée à travers de cette période-là et, avec le recul, je reconnais que de sortir de ma zone de confort m’a emmenée à un autre niveau.

On a connu plein d'améliorations ces dernières années.
Ça devait être tout un défi. Et pour finir, quels sont les enjeux sociaux et environnementaux qui vous touchent le plus et pourquoi ?

Concernant les enjeux sociaux, tout le côté inclusion et diversité, c’est clair que ça me préoccupe beaucoup. Je trouve qu’on a connu plein d’améliorations ces dernières années, mais on est encore loin du compte. Et évidemment, concernant le côté environnemental, tout ce qui a trait au gaspillage me rend dingue.

J’aime beaucoup ce que j’ai vu cette année avec les projets accompagnés par l’Esplanade, notamment avec toute cette culture de proximité, l’achat local, l’idée de faire pousser des salades au centre-ville, je trouve ça formidable.

Le mot de la fin ?

Très reconnaissante de travailler avec l’équipe de l’Esplanade, je trouve ça très enrichissant !