07 Mar Découvrez les 8 équipes d’entrepreneurs en santé de la dernière cohorte Collision
Nous sommes fiers de vous présenter les projets en santé des entrepreneurs de notre dernière cohorte Collision!
Composée de 8 entreprises, cette 16e cohorte relève le défi de proposer des solutions concrètes aux enjeux de santé auxquels fait face la population québécoise. Leurs projets visent à améliorer la qualité de vie et les soins offerts, tout en répondant à des problématiques précises du secteur.
Un grand merci à nos partenaires, le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE), la Ville de Montréal, le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, le CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal, le CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal, le CIUSSS Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal, le CHUM et le Groupe Santé Sedna.
Cortech Sports
Un projet représenté par Jean-Simon Boucher et Theo Baclet.
La problématique à laquelle s’attaque l’entreprise :
Les athlètes professionnel.le.s manquent de ressources essentielles pour prévenir et traiter efficacement les commotions cérébrales. Cette lacune les expose à un risque élevé de blessures cérébrales graves, pouvant entraîner un arrêt précoce de leur carrière, des troubles neurologiques durables, ou même une mort prématurée.
La solution d’impact :
Un dispositif novateur qui combine évaluation neurophysiologique et traitement par photobiomodulation transcrânienne, conçu pour réduire l’incidence des commotions cérébrales et en atténuer les séquelles. En traitant directement le cerveau, cette solution améliore la santé cérébrale, la santé mentale et donc, le bien-être des athlètes, leur permettant de prolonger leur carrière et de retrouver une qualité de vie comparable à celle des individus non affectés.
>> Quelques mots sur le projet :
Cortech Sports est une entreprise de neurotechnologie qui innove dans le domaine de la santé des athlètes. En misant sur des avancées technologiques et une approche centrée sur la santé cérébrale, elle vise à transformer la manière dont les commotions cérébrales sont gérées.
Éditions Chachacha
Un projet représenté par Marie-Pier Vaudry.
Le problème auquel s’attaque l’entreprise :
Les 170 000 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer au Québec manquent de ressources adaptées pour stimuler et maintenir leurs capacités cognitives. Cette situation entraîne une détérioration de leur bien-être quotidien, complique le maintien à domicile et accentue l’épuisement des proches aidant.e.s.
La solution d’impact :
Les Éditions Chachacha ont développé un projet « Distraire pour le bien-être » qui offre du matériel ludique ainsi que des services de formation et de coaching, servant à optimiser les capacités résiduelles des personnes touchées par la maladie d’Alzheimer et à enrichir les moments d’échange avec leurs familles ou les intervenant.e.s qui les accompagnent.
>> Quelques mots sur le projet :
Les Éditions Chachacha créent avec passion des produits spécialisés et sur mesure pour les personnes touchées par un trouble neurocognitif, comme la maladie d’Alzheimer. Fondées sur des valeurs d’humanisme, d’authenticité et de rigueur, leurs solutions visent à promouvoir le bien-être, la stimulation cognitive et les moments de partage enrichissants.
L’équipe met également un accent particulier sur l’importance des interactions sociales et des distractions par le jeu pour améliorer le bien-être quotidien des personnes affectées et de leurs proches aidant.e.s.
Infirnaa
Un projet représenté par Julie-Ann S.
Le problème auquel s’attaque l’entreprise :
Le manque de standardisation et la diversité des formations cliniques en soins infirmiers – dans les universités et cégeps du Québec – entraînent des niveaux de préparation variables des infirmièr.e.s diplômé.e.s au moment de leur entrée dans la vie professionnelle.
La solution d’impact :
INFIRNAA uniformise et renforce la formation des infirmier·ère·s grâce à une plateforme en ligne intégrant la réalité virtuelle. Celle-ci permet aux étudiant·e·s de pratiquer leurs compétences de manière autonome et à la demande, tout en se familiarisant avec des scénarios et des processus qu’ils·elles n’auraient peut-être pas rencontrés lors de leurs stages en clinique traditionnelle.
>> Quelques mots sur le projet :
Les stages en cliniques traditionnelles ne sont pas suffisants pour préparer les étudiant.e.s et jeunes diplômé.e.s en soins infirmiers à leur entrée dans la vie professionnelle et aux différentes situations qu’ils.elles peuvent y rencontrer.
INFIRNAA est donc née d’une volonté de leur offrir, ainsi qu’aux professionnel.le.s en soins de santé, une pratique approfondie de situations cliniques réelles afin de contribuer à l’amélioration de la qualité de la formation clinique.
Cette préparation optimisée se traduit par un bien-être amélioré au sein du personnel infirmier, une qualité de soins supérieure pour les patients, ainsi qu’une meilleure rétention des professionnel.le.s dans le domaine de la santé.
SKINAPTIKS
Un projet représenté par Cyril Bounakoff et Guillaume Dion.
Le problème auquel s’attaque l’entreprise :
En Amérique du Nord, environ une personne sur 250 subit chaque année une amputation d’un membre inférieur – un phénomène accentué par le vieillissement de la population et l’accroissement du diabète – entraînant la perte significative de sa capacité fonctionnelle, ce qui nuit à son autonomie, sa qualité de vie et son intégration sociale. Cette population présente également une sensibilité tactile altérée et fortement dégradée.
Face à ce défi, les prothésistes peinent à proposer aux personnes amputées, une prothèse à la fois confortable et adaptée, qui ne cause ni douleurs ni blessures, car son ajustement est basé principalement sur les retours subjectifs des patient.e.s.
La solution d’impact :
SKIN’Cast™ est un outil dédié aux prothésistes, permettant de capter les sensations des patient.e.s en temps réel et de fournir des données objectives en situation réelle d’activité. Grâce à des outils d’analyse numérique avancés, SKIN’Cast™ permet d’ajuster la prothèse avec précision dès les premières séances, réduisant ainsi le nombre d’itérations, améliorant le confort des patient.e.s et augmentant l’efficacité des soins.
>> Quelques mots sur le projet :
SKINAPTIKS est une entreprise technologique spécialisée dans le développement de solutions combinant capteurs avancés, intelligence artificielle et ingénierie biomédicale.
Leur mission est de transformer l’expérience des personnes amputées en soutenant le travail des prothésistes, afin de favoriser une réadaptation plus rapide, plus sûre, et pleinement adaptée aux besoins réels de chaque patient.e.
STOP Cyberviolences
Un projet représenté par Daniel Jasmin, Françoise Jasmin, François Bowen, Eric Morissette, Caroline Levasseur, Marc Pagé, Florence Lacroix, Isabelle Boissé, Cyril Di Palma, Agathe Leproux, Eric Ducatel et Paul-Eric Stern.
Le problème auquel s’attaque l’équipe :
La moitié des élèves de primaire et secondaire au Québec subissent de la cyberviolence, entraînant un impact durable sur leur santé mentale et entravant leur développement affectif et cognitif. Malgré la régulation, et la production de contenus pédagogiques, ce fléau est en constante augmentation et amplifie la part de jeunes marginalisé.e.s dans notre société.
Leur solution d’impact :
STOP Cyberviolences propose une plateforme en ligne comprenant un programme de sensibilisation à destination des élèves, des enseignant.e.s et des parents ainsi qu’un agent conversationnel permettant d’accompagner le dialogue des jeunes en ligne. Ce dispositif favorise le signalement précoce et propose des groupes d’échange en ligne entre jeunes victimes encadré.e.s par des psychologues.
>> Quelques mots sur le projet :
L’OBNL STOP Cyberviolences regroupe 5 OBNL (STOP Cyberviolences, Institut Pacifique, School of Social Network, Association génération numérique et Centre relier) et 3 laboratoires de recherche (La faculté d’éducation de l’Université de Montréal , Le laboratoire EMA de CY Université (France) , Le laboratoire Education et Culture Politique Lyon 2 (France), spécialisés dans la prévention et l’accompagnement des intimidations entre jeunes.
Le collectif Data for Good, l’Innovation Lab de Concordia et la société de service Astek contribuent à sa mise en œuvre.
Ce programme se déploie au Québec et en France. Un baromètre précis des cyberviolences vécues par les jeunes sera constitué afin de lutter efficacement et de manière systémique contre ce fléau.
AiVALON – Ally
Un projet représenté par Mahya Khaki et Matthias Friedrich.
Le problème auquel s’attaque le projet :
Près de 10 % des Québécois de plus de 20 ans souffrent d’une maladie coronarienne, mais 25 % d’entre eux n’ont pas accès à un médecin ou à des outils spécialisés. L’évaluation précoce et la prévention sont cruciales, mais la plupart des solutions existantes nécessitent des prescriptions, des exercices intensifs ou des équipements spécialisés, ce qui les rend hors de portée pour de nombreuses personnes.
Leur solution d’impact :
Ally: une application numérique à destination des patient.e.s et qui utilise une technologie avancée: un test de stress respiratoire, assisté par l’Intelligence Artificielle. À l’aide de la caméra d’un smartphone, sans qu’il soit nécessaire d’utiliser un dispositif ou un accessoire vestimentaire, il permet de détecter, en seulement deux minutes, les premiers stades d’une maladie cardiovasculaire. Conçu pour être simple, accessible et fiable, il permet aux individus de prendre le contrôle de leur santé cardiaque, partout et à chaque instant.
>> Quelques mots sur le projet :
AiVALON est une startup en technologie de la santé appuyée par la science, qui comble le fossé séparant la recherche de la réalité en transformant les études avancées de l’Université McGill en solutions pratiques. L’entreprise est déterminée à faire progresser la santé numérique dans le domaine des maladies cardiovasculaires en traduisant ses innovations révolutionnaires en applications concrètes.
eConstellations
Un projet représenté par Caroline Paradis et Johanna Murphy.
Le problème auquel s’attaque l’entreprise :
Au Québec, près de 500 000 familles avec enfants sont séparées. Parmi celles-ci, 30% des parents n’arrivent pas à offrir une coparentalité saine à leurs enfants; et ces problèmes conflictuels ont des conséquences dévastatrices sur la santé mentale des jeunes et de leurs familles.
De plus, l’accès aux services psychosociaux est limité en raison de longues listes d’attente, de coûts prohibitifs au privé, et du manque de formation souvent observé chez nombre d’intervenant.e.s face à des situations complexes, notamment en cas de violence familiale.
Leur solution d’impact :
Une application numérique de type assistant-conseil virtuel, proposant une solution d’assistance rapide, à prix modique, et accessible en tout temps. En remplissant des questionnaires sur des thématiques variées sur la coparentalité, les réponses analysées permettront la production d’un rapport personnalisé soulevant les enjeux, les priorités et des conseils adaptés.
>> Quelques mots sur le projet :
Les conceptrices travaillent étroitement avec ces familles depuis de nombreuses années etconstatent chaque jour à quel point la prévention manque et que le soutien permettant d’outiller les familles à reprendre leur pouvoir d’action arrive souvent trop tard.
Grâce à une expertise approfondie en sciences sociales et de l’écosystème de la coparentalité, alliée à des compétences en modélisation mathématique, analyse décisionnelle, vulgarisation scientifique et en développement de contenu scénarisé, l’équipe d’eConstellations possède des atouts indispensables au succès de cet outil novateur.
Amplificateur des innovations en première ligne
Un projet présenté par Isabelle Brodeur et Nicole Cloutier
Le problème auquel s’attaque l’entreprise :
La première ligne du système de santé et de services sociaux, qui couvre 80% des besoins de la population et est le fondement d’un système de santé performant, traverse une crise sans précédent. Des solutions innovantes développées localement pourraient pallier les difficultés mais les équipes cliniques manquent de ressources et leurs projets peinent à démontrer leur valeur et dépasser le stade de projet pilote.
La solution d’impact :
L’Amplificateur d’innovations en première ligne est un programme d’accompagnement d’innovations à but non lucratif – qu’elles soient organisationnelles, cliniques, sociales ou technologiques – permettant de propulser les initiatives à fort impact vers une mise à l’échelle à travers la province.
Grâce à la mutualisation de l’expertise et d’efforts de plusieurs organisations de l’écosystème, le programme permettra d’accélérer le déploiement de pratiques innovantes pour améliorer l’accès aux soins, répondre au vieillissement de la population et pallier la pénurie de main-d’œuvre.
>> Quelques mots sur le projet :
L’amplificateur en première ligne est le fruit d’une collaboration entre le Collège québécois des médecins de famille (CQMF), la Direction de l’innovation et de la recherche et la Direction de l’accès et première ligne du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).
La mission du Collège québécois des médecins de famille est d’inspirer et de soutenir les médecins de famille et leurs partenaires dans l’adoption de meilleures pratiques au bénéfice de la santé de la population. Concrètement, le CQMF soutient ses membres en leur proposant des services ainsi que des outils cliniques et de formation pertinents et adaptés à la première ligne.