
04 Avr Découvrez les 10 startups en innovation climatique qui ont rejoint la 4e Super cohorte
Nous sommes fiers de vous présenter, en collaboration avec notre partenaire Cycle Momentum, les 10 nouvelles startups ayant rejoint la Super cohorte en innovation climatique!
La 4e édition de ce programme accompagne de jeunes entreprises québécoises, sélectionnées pour leur potentiel d’impact positif, leur degré d’innovation et la solidité de leur modèle, dans l’accélération de leur projet.
Les équipes entrepreneuriales vont bénéficier d’un programme d’accompagnement riche, fruit de l’alliance de nos expertises et de nos réseaux et d’une approche collaborative.
Merci à nos partenaires de la Super cohorte pour leur soutien: le Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec, le Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, RECYC-QUÉBEC, la Caisse de dépôt et placement du Québec, la banque TD, IVÉO, Coop Carbone, Synergie Économique Laurentides, Hydro-Québec et nos partenaires du pôle Environnement.
Akène, culture forestière
Un projet représenté par Philippe Denis, Ariane Chaput, Odile Boucher et Sharlène Laberge.
La problématique à laquelle s’attaque l’entreprise:
La disparition accélérée d’espèces vivantes, étroitement liée aux changements climatiques, affaiblit nos écosystèmes. Leur capacité à assurer des fonctions vitales pour l’ensemble du vivant menace directement la résilience des communautés du Québec. La restauration écologique, par des plantes et des habitats qui soutiennent la biodiversité, devient plus urgente que jamais. Or, la disponibilité de semences indigènes au Canada est dramatiquement insuffisante et elles sont donc majoritairement importées des États-Unis — donc mal adaptées à nos conditions locales.
La solution d’impact:
Catalyser la production de semences indigènes et développer l’autonomie semencière dans l’Est du Canada en bâtissant une filière locale de culture et cueillette de semences indigènes — sur sa propre terre et en collaboration avec des partenaires à travers la province. Que ce soit pour un projet en forêt, en ville, en bordure de route, dans un jardin… ou même sur un balcon, Akène veut rendre la restauration d’habitats durables possible grâce à des semences parfaitement adaptées aux conditions locales.

Bertino Biotech
Le problème auquel s’attaque l’entreprise:
La pêche commerciale est de moins en moins écologique, et la pérennité de cette économie est à risque: la pêche aux crustacés dépend des poissons d’appât, tels le hareng et le maquereau, entraînant leur surpêche (plus de la moitié du maquereau capturé dans le monde est destiné à servir d’appât) et accélérant leur déclin. Les homardiers et crabiers du golfe du Saint-Laurent doivent désormais importer les poissons d’appât congelés depuis l’étranger (Norvège, Chine, Espagne…), augmentant la facture écologique de ce secteur d’activité.
La solution d’impact:
Des appâts artificiels et biotechnologiques (synthétique et/ou issus de résidus de poissons) pour soutenir de façon durable les pêches commerciales du homard et du crabe-des-neiges en Atlantique Nord. Présentant un excellent rendement, tout en diminuant l’empreinte carbone liée au transport et à la congélation, les essais en mer réalisés en 2024 démontrent une performance de 51% supérieure aux appâts actuellement utilisés.
Chika K&K
Un projet représenté par Jean-Marc Kabaku et Yannick Kipepo.
Le problème auquel s’attaque l’entreprise:
Face aux préoccupations croissantes concernant l’éthique, l’impact environnemental et les enjeux de santé liés à notre consommation de viande, de plus en plus de personnes se tournent vers des aliments protéinés alternatifs. Pour soutenir cette transition, il est nécessaire de développer une offre de produits végétaliens à la fois savoureux, nutritifs et plus écologiques.
La solution d’impact:
Une gamme d’aliments végétaliens protéinés, riches en fibres et en nutriments, sans gluten, inspirée d’une tradition culinaire africaine et élaborée à partir d’ingrédients naturels (principalement des tubercules d’orchidées et des noix). En s’adaptant à une variété d’usages et de plats, les aliments Chika bonifient l’offre de produits protéinés vegan, sains, savoureux, et contribuent à réduire l’impact environnemental de nos choix alimentaires.
CloudSibyl
Un projet représenté par Mehdi Jafari et Marie-Hélène Grenier.
Le problème auquel s’attaque l’entreprise:
L’infonuagique (cloud) a transformé le paysage technologique des entreprises, favorisant l’efficacité et l’innovation, mais engendrant des coûts économiques et environnementaux importants. D’ici 2032, 10% des GES mondiaux seront dus à l’infonuagique. Contrôler cette consommation est un défi pour les compagnies qui n’ont pas la visibilité et les outils nécessaires pour comprendre et réduire leur utilisation auprès de différents fournisseurs (dont les géants du web).
La solution d’impact :
Une solution SaaS d’optimisation infonuagique pour aider les entreprises à comprendre, suivre au quotidien et réduire leur utilisation en termes de coûts (ou FinOps, pour opérations financières), d’énergie et d’empreinte carbone (ou GreenOps, pour opérations liées à la durabilité).
Destrier Electric
Un projet représenté par Jean-Jacques Le Roy et Sabine Le Nevannau.
Le problème auquel s’attaque l’équipe:
La durée de vie utile d’une batterie au lithium ion basse tension (moins de 50 volts) pour vélos ou trottinettes électriques est de 3 à 5 ans. Généralement, passé ce délai, la batterie et souvent le véhicule lui-même sont remisés ou envoyés à l’enfouissement, alors qu’ils contiennent des produits dangereux et des matières premières rares et coûteuses.

Leur solution d’impact:
Un service clef en main de récupération et reconditionnement des batteries pour les manufacturiers, revendeurs et gestionnaires de flottes de véhicules de micromobilité. Les batteries usagées sont déchargées, démantelées, évaluées et reconditionnées en batteries 100% compatibles et performantes, permettant aux usagers de prolonger la durée de vie de leur véhicule. Les composants non-réutilisables et résidus sont, quant à eux, recyclés.
Écorce
Un projet représenté par Andréanne Laurin.
Le problème auquel s’attaque le projet:
Notre système alimentaire mondialisé et industrialisé pose de nombreux problèmes environnementaux et socio-économiques (production intensive néfaste pour l’environnement, gaspillage massif, émissions carbone, faible rémunération et conditions difficiles des petits producteurs et travailleurs, perte de souveraineté…). La transition socio-écologique du système doit passer par le soutien aux acteurs locaux qui aujourd’hui ne font pas le poids face aux géants et sont dans la précarité.
Leur solution d’impact:
Fédérer un réseau de petits producteurs et épiceries écologiques indépendantes et leur offrir une solution numérique permettant de mutualiser leurs achats, automatiser leurs processus opérationnels et d’intelligence d’affaires, pour soutenir leur rentabilité et leur résilience.
EVSimple
Un projet représenté par Cédric Bourdelais.
Le problème auquel s’attaque l’entreprise:
Malgré les options en mobilité durable existantes, de multiples foyers éloignés des transports collectifs sont obligés de s’équiper d’un ou plusieurs véhicules pour se déplacer, que ce soit de manière quotidienne ou occasionnelle. Pourtant un grand nombre de véhicules patientent, inutilisés, dans des stationnements partout au Québec. Sachant que l’automobile est un des secteurs qui émet le plus d’émissions de gaz à effet de serre, il est urgent de réduire l’arrivée de véhicules neufs supplémentaires sur le marché.
Leur solution d’impact:
Une plateforme digitale d’autopartage permettant de valoriser les véhicules inutilisés des concessionnaires et gestionnaires de flottes en actifs partagés, offrant une mobilité améliorée aux communautés locales et débloquant de nouvelles sources de revenus pour les propriétaires de véhicules.
Exclusiv’Or
Un projet représenté par Zédou Mouliom Atangana.
Le problème auquel s’attaque l’entreprise:
Le Canada importe de larges quantités d’amidon, un polymère naturel extrait de plantes (céréales comme le maïs, ou tubercules comme la pomme de terre) et utilisé dans une multitude d’industries (colles, papiers-cartons, emballages, bioplastiques, etc.). Pendant ce temps, l’industrie agroalimentaire génère chaque année des quantités considérables de rebuts de pommes de terre difficiles à gérer (épandage et compostage complexes) et sous-exploités, alors qu’ils sont riches en amidon.
Leur solution d’impact:
Une solution technologique mobile permettant d’extraire l’amidon des pommes de terre déclassées directement chez les producteurs et transformateurs, évitant ainsi le transport coûteux et l’accumulation de déchets organiques, et les GES associés. Cet amidon est ensuite raffiné et modifié pour répondre aux exigences des industries, se substituant parfaitement aux produits importés: une alternative locale et circulaire.
Flaura, cuir végétale
Un projet représenté par Fannie Laroche et Grégory Hersant.
Le problème auquel s’attaque l’entreprise:
L’industrie textile et l’élevage animal font partie des secteurs économiques les plus impactants pour notre planète. La fabrication de cuir animal pose plusieurs problèmes d’éthique et d’empreinte environnementale et, les alternatives dites “vegan”, elles, sont généralement constituées de polymères synthétiques, et ont donc une empreinte carbone et écologique considérable.
Leur solution d’impact:
Un cuir végétal haut de gamme, résistant et durable, fabriqué à partir de résidus de pommes du Québec réduits en poudre et apposés sur un tissu support comme le coton ou le lin. Entièrement biosourcés et biodégradables, ces rouleaux de cuir végétal offrent une option écoresponsable aux designers de mode et d’ameublement, soucieux de réduire l’empreinte écologique de leur secteur.
O’land Stations
Un projet représenté par Rachel Labbe-Bellas et Francis de Courval.
Le problème auquel s’attaque l’entreprise:
La pollution causée par les emballages plastiques est un véritable fléau. Selon RECYC-QUÉBEC, environ 1,1 milliard de bouteilles d’eau sont vendues chaque année au Québec (et selon Eau Secours 25 % de ces bouteilles contiennent simplement de l’eau du robinet !). Parmi elles, 600 à 700 millions ne sont ni recyclées ni récupérées et finissent à l’enfouissement ou dans la nature. À l’échelle mondiale, seulement 9 % du plastique est recyclé, ce qui souligne l’importance d’une économie circulaire axée sur la réduction et la réutilisation.
Leur solution d’impact:
Des stations de distribution d’eau potable réfrigérée, durables et attrayantes, spécialement optimisées pour les lieux achalandés comme les grands événements. Offrant une expérience améliorée aux usagers, une opportunité de revenus publicitaires pour les organisateurs, et une collecte de données sur l’utilisation et sur l’impact environnemental pour les clients, elles font de la distribution d’eau, une solution non seulement écologique mais aussi rentable.
Favorisons le déploiement et la mise à l’échelle d’innovations climatiques sur le territoire québécois, pour bâtir ensemble un avenir plus durable.